Elie Semoun fait des révélations hallucinantes très étonnantes.
Elie Semoun, écologiste ? Encore plus que ça, c’est un vrai passionné de jardinage, amoureux des plantes et de la nature.
Elie Semoun adore la terre et le dit avec force et modestie.
C’est pourquoi il exploite un jardin à taille humaine de 500 m2 dans le nord de Paris.
“J’ai tout d’abord rêvé de ce jardin, puis de la maison, et j’ai fait de cette parcelle ce que je pensais. C’est un véritable jardin qui ne cesse de se développer.
J’aime le faire vivre, le tailler à ma façon. J’ai créé des lieux secrets, à l’ombre, au soleil. »
La veille de notre interview, Élie Semoun avait perdu son père. Il était mort à 88 ans et était atteint de la maladie d’Alzheimer.
Les doigts dans le sol, son fils se mêlait aux vivants, par réflexe ou par instinct, passionné et infatigable de la nature et des plantes.
“Papa me parlait souvent des nèfles, les arbres de son enfance en Algérie. Je vais en installer un dans ma maison, en sa mémoire. »
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Wendy Bouchard : Votre affection pour le jardin, votre livre, tout cela justifie très logiquement que vous preniez ce partenariat ?
Élie Semoun : J’aime cet événement et j’aime cet espace !
C’est génial, magique. Je suis très content d’y aller en tant que sponsor, mais je ne vais pas y demeurer longtemps car je suis de nouveau en voyage à Bordeaux.
Jusqu’à présent, j’y allais en tant que preneur.
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Maintenant, en plus, les pépiniéristes qui me considéraient peut-être un peu ironiquement au commencement, me connaissent, m’estiment, me conseillent.
Et c’est un bonheur de les retrouver ! Ces journées nous donnent aussi l’occasion de nous immerger à nouveau dans la beauté de la nature. 10 000 variétés de plantes et d’espèces présentées, c’est spectaculaire !
WB : Avez-vous une plante de cœur, une que vous aimez beaucoup ou qui vous intéresse en particulier ?
Elie Semoun : Comme les plantes de cœur, que tout le monde reconnaît, les plantes d’ombre : camélia, azalée, hortensia, et dans les fleurs, le Phlox, j’aime énormément.
Et comme arbre, un camphrier qui provient de Chine. Je le trouve très joli, unique. Dans ma serre, j’ai une crassula, une plante grasse, qui pousse parce qu’il fait chaud, et ça me plaît.
WB : Vous avez vraiment beaucoup de plantes peu communes ?
Elie Semoun : Oui, et j’aime me dire que j’ai un bout de France et un bout du monde chez moi.
C’est appréciable, toutes les espèces que j’ai pu y mettre !
Par exemple, dans un coin de ma serre, sous les tropiques, j’ai beaucoup d’espèces rapportées de la Réunion, de l’île Maurice, de Tahiti.
J’aime l’idée d’avoir des plantes que personne ne possède.
WB : Vous me parlez des tropiques, comment vivez-vous ces chaleurs fortes à la fin de l’été ?
Elie Semoun : Pas bon pour la nature, trouvez-vous cela normal qu’il fasse 35 degrés à la mi-septembre ?
Je suis très préoccupé, pour notre monde, et pour le monde vivant en règle générale.
J’arrive à fabriquer du miel et je tente de préserver mes abeilles et mes ruches qui se trouvent menacées par les frelons asiatiques !
Je me comporte en citoyen respectueux, j’ai du compost dans mon jardin, je trie, je roule avec voiture électrique, mais tout est si minuscule.
Dans Forbidden Lawn, l’humoriste témoigne de son amour des jardins et de la paix qu’il peut en tirer. Éditions Ulmer, 19,90 €.