La justice de Béziers donne 48 heures à la municipalité pour retirer la crèche de Noël de l’hôtel de ville.
Crèche de Noël : la préfecture avait saisi le tribunal de Montpellier. Le but étant de demander le déménagement de la crèche de la mairie de Béziers.
“retirer la crèche installée dans la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville”, “à compter de la notification de l’ordonnance du tribunal“, “sous astreinte de 2 000 euros par jour de retard”.
Tels sont les mots de la Justice administrative par le biais de la préfecture de l’Hérault à l’encontre de la commune de Béziers.
Notons que la commune a 48 heures pour retirer ladite crèche!
En France, notre belle “justice” a le sens des priorités : s’en prendre à une petite #crèche de Noël. Et là, ça menace, bien sûr. Nos petites crèches, c’est tellement terrible…
Il sera un jour intéressant d’analyser comment les Français auront été trahis par leur État.#Béziers https://t.co/hAU1SQXypw— Louis Riel (@LouisRielFrance) 14 décembre 2018
LE MAIRE PERSISTE
Il faut savoir que le Béziers a déjà reçu trois condamnations à ce niveau. Seulement, il persiste de plus bel dans ses actions.
En France, notre belle “justice” a le sens des priorités : s’en prendre à une petite #crèche de Noël. Et là, ça menace, bien sûr. Nos petites crèches, c’est tellement terrible…
Il sera un jour intéressant d’analyser comment les Français auront été trahis par leur État.#Béziers https://t.co/hAU1SQXypw— Louis Riel (@LouisRielFrance) 14 décembre 2018
Pourtant, selon la préfecture, la loi s’opposerait à ce type d’installation:
“L’installation d’une telle crèche, à titre temporaire, à l’initiative d’une personne publique, dans un emplacement public, n’est légalement possible que lorsqu’elle présente un caractère culturel, artistique ou festif, sans exprimer la reconnaissance d’un culte ou marquer une préférence religieuse”.
Incroyable, ce que se passe en France. Une petie crèche, ce n’est plus permis et portant on prie dans les rues, les fesses vers le ciel?
— Simone Diniz (@Din2Diniz) 14 décembre 2018
D’ailleurs, le tribunal administratif ajoute que même si la crèche est installée dans la cour d’honneur, elle “demeure toutefois dans l’enceinte du bâtiment public qui abrite le siège de la commune”.
Notons que cette situation n’est pas nouvelle. On parle même d’une récidive puisqu’une situation similaire avait déjà été enregistrée l’an dernier. En effet, la commune avait déjà été sujette de critiques et de polémiques.
Si en plus, c’est une personne portant un gilet jaune qui l’a réalisée, la justice demandera des peines de prison ferme… pauvre France
— Lemmy99 (@Lemmy992) 14 décembre 2018
Clairement, la justice administrative avait déjà agi à l’encontre de Robert Ménard afin de retirer la crèche de Noël installée devant sa mairie sous 48 heures.
Allons au bout de la stupidité :
Crèche exposée à #Béziers = 🚫
Crèche exposée à l’Hôtel de région = ✅
Flagrant délit du « 2 poids-2 mesures » !Soyons fiers de nos traditions et de nos racines chrétiennes ! pic.twitter.com/PqHNv7qsvx
— Aline Bertrand (@AlineB_RN) 14 décembre 2018
Le marie de Béziers dispose déjà de 3 condamnations de cet ordre à son actif. Des représailles qui ont été faites en vertu de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État.
La justice interdit l’installation de la #crèche à la mairie de #Béziers.
J’apporte mon soutien à @RobertMenardFR, victime d’un énième coup de force judiciaire contre notre socle identitaire.
La République est laïque mais la France est chrétienne ! https://t.co/otHhImISz6— Karim Ouchikh (@OuchikhKarim) 13 décembre 2018
La seule différence cette année est que le maire qui est apparenté Rassemblement national a installé des roues sur la crèche et a dit:
“elle se déplacera, si elle a besoin de se déplacer. Et elle continuera à exister”.
La #creche de #Béziers est inaugurée. Vive nos racines ! pic.twitter.com/NPxSwPfnK9
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 3 décembre 2018
UNE DEFAITE POUR MENARD
Frédéric Lacas et Robert Ménard, président et maire de Béziers ce sont affrontés! L’enjeu était les abribus